TROUPE SAINT LOUIS Ire Versailles
"Si je vis, je Le sers, si je meurs, je Le vois."
Chant de Troupe
Troupe Saint Louis assemblée,
Chantons notre parrain.
La royauté vous révèle à votre France éternelle,
Votre jeunesse ne peut se contenter d’une nation divisée.
Vous montrez à vos baillis le chemin de la Vérité,
Valorisant pieusement le bien commun, le christianisme et Jésus-Christ.
Fier Roi de France, tombé prêt de Carthage,
Notre troupe scoute, entend votre adage.
Saint Louis, notre panache, témoin du sang versé
Guidera notre vie au Christ consacrée.
Assisté de votre mère, vous gouvernez sag(e)ment la France.
Jeune Roi pieux, l’espoir vient couronner votre idéal de sainteté.
Vous cultivez l’exigence, dans l’amitié, l’obéissance
Pour que demain succède à la souffrance, le fier emblème de votre sacre.
Vous maîtrisez les révoltes et repoussez les ennemis ;
Mais cependant votre cœur aspire à secourir le Sépulcre.
Dév'loppant votre royaume et défendant la Sainte Église,
Grand Roi chrétien par deux fois vous menez vos preux croisés au combat.
Lorsqu’au soir de votre vie, Dieu vous appelle en Tunisie
Commandant vos hommes dans Carthage, en capitaine sans faiblesse,
Comme le Christ sur la Croix, vous passez dans l’humilité
Laissant à la France, à la chrétienté le souvenir d’un Roi sacré.
Ainsi la Flamme, brûlant en votre âme,
Nous guidera demain, Ô glorieux parrain.
Sur l'air de "Chant de la promotion CNE de Cacqueray"
Adaptation : E. le Roux, B.-J. Fatz
Ancien chant de Troupe (Versailles)
À la première, quel est notre idéal ?
C'est la prière, et un très bon moral !
Vive la première, qui jamais ne défaille
Vive la première, la 1° Versailles.
Notre jeunesse éprise d'aventure
Veut hardiesse et vie dans la nature
Vive la première, qui jamais ne défaille
Vive la première, la 1° Versailles.
De par les plaines et de par les chemins
D'une voix pleine nous chantons ce refrain
Vive la première, qui jamais ne défaille
Vive la première, la 1° Versailles
Sur l'air de "vive Henri IV"
Ancien chant de Troupe (BLR)
Si tu veux devenir un scout, et un vrai chrétien
Poursuivre droite ta route, toujours plein d’entrain
Ami faut pas hésiter, viens tout de suite t’engager
A à à à la Troupe Ire Bourg-la-Reine (bis)
Dans chacune de nos patrouilles il faut être gai
Pas de place ici pour les nouilles nous sommes toujours prêts
Dans la vie ou dans nos jeux nous saurons vaincre ou bien rire
Ah ah ah grâce à la Ire Bourg-la-Reine (bis)
Dans ce monde sans entrailles où l’on perd le Nord
Nous livrons une bataille jamais vue encore
Il est dur d’être serein mais Saint Pie X en son sein
A a a a pris la Ire Bourg-la-Reine (bis)
Le Père Morandi
Histoire de notre fondateur, et aumônier pendant 33 ans : Père Roger MORANDI, S.M.
(24 août 1915 – 4 novembre 2009)
Suisse d’une famille originaire du canton du Tessin, Roger Morandi est né à Corcelles-près-Payerne dans le canton de Vaud, d’un père catholique et d’une mère protestante. Son père et son oncle avaient repris la briqueterie paternelle. Il fut élevé dans la religion catholique. Profondément marqué par la Croisade Eucharistique dont il fit partie très jeune, il a toujours insisté pour proclamer que cette œuvre fut le milieu propice à l’éclosion de sa vocation religieuse et sacerdotale.
Prévu assez jeune pour prendre la suite de son père à la briqueterie paternelle, il suivit pourtant une autre voie et entra chez les Marianistes. Il fit ses études au séminaire marianiste Regina Mundi de Fribourg. Doué pour le milieu musical, il étudia le chant, la musique, fit du conservatoire et fut un organiste de talent.
Il fit sa Profession religieuse le 12 septembre 1934, un an après la mort de son père. Il fut ordonné prêtre le 6 avril 1946.
Au début des années 70, alors qu’il est en poste au collège de Martigny dans le Valais, il ira visiter Mgr Lefebvre à Ecône avec un confrère marianiste, le frère Aloïs Kocher [décédé le 11/02/1996]. Ce dernier quittera sa congrégation pour entrer dans la Fraternité Saint-Pie X dans laquelle il sera ordonné prêtre. Bien qu’en accord avec le combat de Mgr Lefebvre, le Père Morandi reste très attaché à sa congrégation (4e vœu, celui de stabilité) demeurera Marianiste.
Il consacrera la majeure partie de sa vie religieuse et sacerdotale pour la formation spirituelle, artistique de la jeunesse. Après son passage au collège de Martigny, il sera nommé au collège Sainte Marie Grand Lebrun à Caudéran près de Bordeaux, tenu par les Marianistes. Il y sera professeur de chant, de musique, de latin, de sport, etc. Il y montera une chorale de chant.
En raison de son refus catégorique de célébrer la nouvelle messe, il dut partir de Bordeaux et trouva refuge à Bourg-la-Reine où il fonda à nouveau une chorale, la première chorale Saint-Charles, et une troupe scoute en 1976.
Appelé par le chanoine Porta pour le seconder à Notre-Dame des Armées à Versailles en 1985, il y fut très apprécié pour son dévouement, sa bonne humeur, sa doctrine irréprochable, ses sermons sans concession pour les idées nouvelles et sa grande dévotion mariale. Il y rapatria la troupe scoute et les Petits Chanteurs de Saint-Charles en 1983. Ses positions plus proches de la Fraternité Saint-Pie X que de la Fraternité Saint-Pierre lui attirèrent quelques ennuis du fait du clergé desservant Notre-Dame des Armées, petit à petit issu des rangs des signataires de la Fraternité Saint-Pierre.
Souffrant de plus en plus de cet état de fait, le Père rejoindra en 2004 la Chapelle Notre Dame de l'Espérance desservie par la Fraternité Saint-Pie X. Il y assura la messe matinale quotidienne jusqu’en mars 2009 époque à laquelle on lui diagnostiqua un cancer du pancréas.
En convalescence à la maison Notre Dame du Bremien, il a rendu sa belle âme au Bon Dieu le mercredi 4 novembre, jour de la fête de saint Charles, entouré d’un prêtre et de deux religieuses.
Son dernier geste a été d'essayer de joindre ses deux mains pour une ultime prière.
Requiescat in pace.